De nouvelles réglementations encadrant la location saisonnière entreront en vigueur dès 2025. Ces mesures visent à rééquilibrer l’offre et la demande locative et à limiter les abus. Toutefois, la surprotection des locataires continue, rendant la situation plus complexe pour les propriétaires. Malgré ces nouvelles contraintes, les locataires bénéficient toujours d’un cadre réglementaire renforcé qui les favorise au détriment des bailleurs. Cette tendance risque de freiner l’investissement locatif et d’accroître la pénurie de logements disponibles. Voici un tour d’horizon des principaux changements.
Jusqu’à présent, l’autorisation de changement d’usage s’appliquait uniquement aux zones tendues ou aux logements soumis à la taxe sur les logements vacants. Désormais, toutes les communes peuvent l’exiger si elles constatent un déséquilibre entre l’offre et la demande locative. Avant de mettre un bien en location saisonnière, il est donc impératif de se renseigner auprès de la mairie.
Avant, seuls les logements d’habitation étaient concernés par cette réglementation. Dorénavant, les locaux commerciaux et autres biens non résidentiels peuvent être soumis à cette autorisation. Encore une fois, un passage par la mairie s’impose avant toute mise en location.
Les municipalités et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) peuvent désormais limiter le nombre de locations saisonnières sur leur territoire. Vérifiez auprès du service urbanisme si votre bien est toujours éligible à la location saisonnière.
Dans les zones où plus de 20 % des résidences sont des résidences secondaires, ou dans les communes appliquant la taxe sur les logements vacants, les nouvelles constructions pourront être exclusivement réservées à l’habitation principale.
Jusqu’ici limité à 120 jours par an, le nombre de nuitées pour une location saisonnière dans une résidence principale pourra être abaissé à 90 jours selon la décision des élus locaux.
Si vous louez un bien situé en copropriété, il faudra justifier que le règlement de copropriété autorise la location saisonnière, à travers une attestation sur l’honneur.
Le DPE devient obligatoire pour les locations saisonnières. Le logement doit être classé entre A et E. Jusqu’en 2028, les biens notés F pourront encore être loués, mais à partir de 2034, seuls ceux notés entre A et D seront autorisés.
D’ici mai 2026, une plateforme unique de déclaration des locations saisonnières sera mise en place. En attendant, cette déclaration reste obligatoire auprès des municipalités, soit en version papier, soit par télédéclaration si la commune en est équipée.
Jusqu’à présent, seules les personnes physiques pouvaient obtenir une autorisation de changement d’usage. Désormais, les sociétés civiles immobilières (SCI) et autres personnes morales pourront aussi en faire la demande.
Les amendes pour location sans autorisation passent de 5 000 € à 10 000 €. De plus, les professionnels de l’immobilier qui ne vérifient pas les autorisations s’exposent à des sanctions pouvant atteindre 100 000 €.
À partir de janvier 2025, le régime fiscal des locations saisonnières évolue :
Tout ce qu'il faut savoir La ville de Donostia-San Sebastian met en place une Zone…
La location de logements meublés pour de courtes durées est encadrée par des règles précises.…
Estimation de la Consommation de Gaz avec Chauffage et Utilisation Domestique À Toki Alai, à…
En 2024, le marché immobilier français s’effondre sous l’effet de la hausse des taux, des…
Depuis le 25 novembre 2024, un dispositif d’encadrement des loyers est officiellement mis en place…
Le Réchauffement Climatique Responsable des Inondations de l’Adour et de la Neige en Octobre ?…
Afin de vous offrir un service optimal et des contenus personnalisés, veuillez accepter l'installation de cookies et autres traceurs de "Toki Alai". Les cookies sont utilisés uniquement à des fins de statistiques et de mesure d'audience.
Données personnelles